Après des années à l’imaginer, des mois à l’attendre, des semaines à l’organiser, des jours à regarder la météo et des heures à vérifier tous les détails… c’est le jour J : le grand retour du STAGE CLUB !
Première édition depuis bien des années (turn over d’entraineurs et pandémie oblige) et première expérience pour 90% des stagiaires, ce stage de préparation aux interclubs était placé sous une bonne étoile, notamment celle de la météo.
Retour heure par heure sur ce délicieux weekend de sport et de soleil.
Galerie photo intégrale : Cr. Clémence Gillet et Hélène Cottreau
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SAMEDI 26 MARS
8h10 : Les plus matinaux se retrouvent au stade du Pressoir Rouge pour charger les perches, prendre un peu de matériel et organiser les voitures. Il fait encore frais, mais le ciel est clair. Pas de doute : on va prendre des couleurs !
8h30 : Lanceurs, sprinteurs, combinards, marcheurs et « demi-fondus » arrivent progressivement sur le parking. Certains ont déjà la banane, d’autres cachent mal leurs cernes derrières des lunettes de soleil. On charge les voitures et c’est parti ! Direction La Baule pour deux journées d’athlé et bien plus encore.
Séance cohésion pour bien débuter
10h : Le stade Moreau Defarges de La Baule nous ouvre ses portes. Au son des cris des mouettes, les 40 stagiaires s’installent en tribune pour écouter le mot d’accueil du grand manitou du stage, Samuel Jeannes qui ne sera jamais assez remercié pour l’organisation de ces deux jours magiques.
L’entrainement du matin débute : un petit footing tous ensemble pour achever de se réveiller et de tous (re)faire connaissance, suivi d’une rotation sur quatre ateliers. Lison propose des exercices permettant de travailler les étirements, la mobilité et la stabilité, Pascal prend en charge la proprioception et le travail de pied. Samuel exploite les tribunes pour du travail de cuisses et Hélène s’occupe de la partie abdos/gainage. Les groupes tournent tous les quarts d’heure, le soleil monte dans le ciel, les stagiaires font tomber les vestes, les fronts brillent et la bonne humeur est bien présente.
Un accueil chaleureux au centre Jean Maurel
11h50 : Il faut déjà songer à se rendre au centre de stage Jean Maurel, situé dans le centre de La Baule. Chaque chambrée se voit distribuer sa clé et prend possession des lieux. Il faut monter les étages, certains dorment au 3ème, même pas peur des escaliers : athlètes un jour, athlètes toujours.
12h30 : Le repas est servi ! Au menu, c’est poulet-purée. Julien est parfaitement dans le thème avec son sublime chapeau-poulet en peluche. Les rations sont généreuses, tout est bon, il faut prendre des forces pour la suite des festivités.
13h30-14h30 : C’est l’heure, au choix, de la sieste dans les chambres, de la digestion au soleil ou d’un petit baby-foot au foyer. Hélène en profite pour démarrer son shooting photo : chaque stagiaire revêt son maillot-club pour se faire tirer le portrait en vue d’une petite surprise dont Samuel a le secret. Merci à tous d’avoir joué le jeu, ce fut rapide et efficace (sauf pour Eugénie qui a attendu la 17ème photo pour se trouver bien).
14h40 : Il est grand temps de partir pour la séance spécifique de l’après-midi. Les sprinteurs et demi-fondeurs se regroupent sous la houlette de Théo et partent vers l’église Sainte-Thérèse faire une bonne grosse séance de côtes, tandis que combinards, lanceurs et marcheurs se dirigent vers le stade en footing pour éliminer les restes de poulet.
15h : C’est une séance « sauts » pour le groupe EC : perche et hauteur au programme, respectivement animées par Samuel et Pascal, puis sprint long pour terminer en beauté. De son côté, Alain propose disque et javelot au groupe « lancers » agréablement bien fourni lors de ce stage. Quant à Mathieu et Hélène, jamais lassés de tourner autour d’une piste, ils enchainent les 200-400-800 en marche athlé.
Un bain de mer à l’heure d’hiver
17h : A peine le temps de récupérer, il faut déjà se hâter de rentrer au centre de stage, le groupe de Théo attend depuis un moment pour partir à la plage ! (Le fameux dicton se vérifie donc : « Les sprinteurs sont toujours à l’heure, les combinards sont toujours en retard ».)
17h45 : Vamos a la playa ! L’eau ne doit pas dépasser les 10°C mais qu’importe, cette petite séance de cryothérapie est plus que bienvenue pour les jambes lourdes ! Les plus courageux se baignent intégralement, d’autres lézardent au soleil ou encouragent le concours de triple saut improvisé entre Martin, Erwan, Lucas, Louis, Cyprien et Samuel.
18h45 : On resterait bien là plus longtemps mais les baigneurs se refroidissent, le sable colle aux corps salés et les estomacs commencent à gronder. Retour au centre pour une douche brûlante, gelée ou fractionnée, mais salvatrice.
19h30 : Un nouveau bon repas pour les grands sportifs. Les visages sont déjà bien colorés et on sent que les séances de l’après-midi n’ont pas été de tout repos.
20h30-22h (et plus si affinités…) : Go pour une bonne soirée au foyer ! Billard, baby-foot, fléchettes et ping-pong… Chacun y trouve son compte. Les défis absurdes sont de mise, à l’image de Stan qui se met à jouer au tennis de table avec tout ce qui lui tombe sous la main. Ca va de l’étagère de frigo au flacon de gel hydroalcoolique, en passant par une pomme de pin ou une table. Oui, une table.
Anna n’ose pas trop se lâcher au baby-foot, on lui fait remarquer que ses joueurs en bois n’ont pas de périostites, eux. Lucas enchaine les victoires aux fléchettes, le tout au son des jeunes qui chantent des chansons des années 80 à gorge déployée…
Les heures passent et les fauteuils du foyer se vident peu à peu. Il ne faut pas oublier que cette nuit, on change d’heure. Dans le « mauvais » sens évidemment. Les irréductibles sortent la mallette de poker. Bien leur en a pris car la partie aura permis un fou rire mémorable grâce à Anna, persuadée de gagner grâce à suite… qui n’existe pas. Sans rancune, Anna !
Minuit : Extinction des feux ! Tout le monde au lit ! Demain une nouvelle journée au paradis nous attend.
DIMANCHE 27 MARS
Une heure de perdue pour un instant suspendu
7h30 : Les plus déters’ se retrouvent pour un réveil musculaire matinal. Une heure en moins de sommeil, ça pique un peu. Presque autant que ce petit vent glacé qui nous accompagne tout au long du footing sur la plage. Mais les vrais savent, il ne fallait pas louper ce moment de grâce : le soleil n’est pas encore levé, la mer est basse, l’horizon nous offre un magnifique dégradé de couleurs et un croissant de lune brillant veille sur nos étirements.
On est presque seuls sur la plage et tant mieux. Michel, notre nouveau président, nous rejoint à ce moment là et nous repère direct : on dirait une secte, là, tous en rond à faire nos gestes dans une belle synchronisation.
8h-9h : A nous le petit dej’ bien mérité. Il faut faire le plein d’énergie pour la séance du matin à venir. Lucas applique les consignes et engloutit presque 2 baguettes à lui tout seul.
Maxime, lui, s’éclipse discrètement. Il va « juste » courir le 10km des Foulées de Saint-Sébastien, puis reviendra déjeuner avec nous à midi. Normal. Pour l’anecdote, Maxime a passé un bon bout de temps la veille au soir à rentrer tous ses temps de passage dans sa montre… qu’il a oubliée dans sa chambre. Peu importe, il finira 25ème (sur 250 coureurs) en 33’31, record perso sur 10 bornes. Après une séance de côtes la veille et une nuit au confort sommaire. Chapeau Maxime !
Pas de repos pour les guerriers
10h : Après un nouveau footing ou une petite marche rapide, nous revoilà tous au stade pour la 2ème grosse séance du weekend. Tous les groupes sont présents, l’ACPA est dans la place !
Alain fait une séance de lancers à la carte pour accompagner chaque lanceur au plus près de sa spécialité. Il permet aussi aux « débutants » de s’initier à leur épreuve de lancer en vue des interclubs.
Samuel installe les obstacles favoris du groupe EC pour une séance « endurance-haies », il finit par du javelot sur le terrain adjacent au stade. Théo, lui, après 15′ de footing, entraine son groupe dans une folle séance à base de 2×4′ récup 2′ suivi de 3×3′ récup 1’30. Cela parlera aux initiés !
Les sprinteurs bossent les départs en starts et l’explosivité. Pour eux, ce sera donc 3x 30m/40m/50m. Ca pousse fort dans les blocs !
Enfin, la team « marche athlé » est forte de 4 athlètes ce matin. La séance est adaptée aux besoins de chacun. Des lattes et du foncier pour Michel et Mathieu qui perfectionnent leur technique pendant 4000m, un mix foncier et VMA pour Hélène (5000m + 5×100). Léa, elle, se remet en marche avec des 100-150-200-150-100.
Clémence et son ventre rond se promènent sur le stade pour immortaliser chaque stagiaire dans l’effort, merci à elle pour tous ces beaux clichés et les encouragements.
12h : Nous disons au revoir au stade et merci au gardien. Nous en aurons laissé, des calories, de la sueur et des sourires, sur cette piste.
L’ACPA met le feu à la plage
12h30-14h30 : La pause méridienne peut trainer en longueur. Après une plâtrée de pâtes et une tarte au chocolat, c’est relâche. Ou plutôt, c’est « replage », avec un tournoi de jeux co organisé par Pascal et Samuel. On termine d’abord le shooting photo, on charge les voitures pour être plus efficace lors du départ, et on retrouve notre spot favori sur la plage. Quatre équipes composées d’athlètes de tous les groupes s’opposent dans des petits matchs de foot-plage, thèque-vortex, béret-témoin et ultimate. La rencontre sportive se termine par un relais épique à base de brouettes humaines et course en marche arrière dans le sable. De bonnes rigolades, des victoires improbables, de cuisantes défaites, quelques tricheries (vive l’assistance vidéo à l’arbitrage) et des cris de guerre… L’ACPA fait le show, les passants s’arrêtent sur le remblai pour nous regarder. On termine par une belle photo souvenir les pieds dans l’eau.
17h : Avec un petit pincement au coeur et quelques coups de soleil, nous regagnons les voitures pour s’engouffrer dans les bouchons.
19h : Retour sur le parking du Pressoir Rouge, 34 heures se sont écoulées, 34 heures de bonheur. Nous voilà un peu plus bronzés que la veille, un peu plus fatigués aussi, mais surtout encore plus motivés, si c’est possible, pour les interclubs qui approchent.
La saison estivale est bel et bien lancée!
Un sans faute
Terminons par les incontournables mais sincères remerciements : aux coachs présents sur place Alain, Pascal, Samuel, Théo, Lison, à ceux restés à Ancenis mais présents par la pertinence des séances proposées : Abdel et Patrick. Merci au centre de stage Jean Maurel pour l’accueil, au personnel de restauration, de sécurité, d’entretien. Merci à la mairie de La Baule pour nous avoir mis le stade, les équipements et le matériel à disposition, merci au gardien pour sa patience.
Merci au comité directeur du club d’avoir rendu ce stage possible, merci à Michel d’avoir passé le dimanche avec nous, tu es toujours proche des licenciés et de leurs activités, c’est une chance pour nous tous.
Merci aux conducteurs des voitures pour avoir transporté toute cette joyeuse troupe à bon port. Merci à Clémence pour la logistique, les photos, le coaching, les encouragements, les cafés, les allers-retours en voiture entre le centre et le stade, les chargements et déchargements de véhicules… peu de gens auraient fait la même chose avec un medecin ball de 5kg sous le sweat.
Merci aux stagiaires pour leur bonne humeur, leur humour, leur motivation sans faille pour toutes les activités sportives et moins sportives proposées.
And last but not least, merci Samuel pour avoir pensé, organisé, porté ce stage à bout de bras. C’était un sans faute. Merci, merci, merci.
Hélène Cottreau
